1 Novembre 2013
Le monde littéraire français vient de perdre une de ses plus belles plumes. Il s’agit de Gérard De Villiers, mort le Jeudi 31 Octobre 2013, des suites d’un cancer. La nouvelle a été annoncée sur Twitter, par son avocat. Mais Qui est Gérard De Villiers ?
Pour ceux qui ne le connaissent pas, Gérard de Villiers est un écrivain français né le 8 Décembre 1929 à Paris. C’est en 1965 qu’il débuta la saga du célèbre roman d’espionnage SAS. Ce roman est le livre à cause duquel on le connaît dans le monde entier. Ce livre met en scène Malko Linge, un agent de la CIA à qui on confie des missions aussi délicates les unes que les autres. La particularité de cet agent est qu’il est un Prince, d’où le nom SAS (Son Altesse Sérénissime), qui utilise l’argent gagné avec la CIA pour essayer de restaurer son château. Tout en essayant de déjouer les complots de nombreux terroristes aux quatre coins de la planète, SAS a parfois, sinon souvent quelques intermèdes sexuels avec les jolies filles qu’il rencontre durant son parcours. Plus d'une fois, le Prince Malko Linge a failli mourir. Mais grâce à sa mémoire formidable et à son instinct hors du commun, il a réussi à se sortir des situations les plus compliquées.
Ce qui rend les SAS intéressants, c’est la manière précise avec laquelle Gérard De Villiers arrive à analyser certains évènements géopolitiques. On ressent que ses enquêtes sont très poussées et il livre de nombreux détails au lecteur. Pour écrire ses livres, Gérard De Villiers n’hésitait pas à se rendre sur le terrain. Il était même en contact avec certains services secrets qui lui fournissaient des renseignements de premier ordre. Pour ce qui est du style littéraire utilisé, il est très comique et utilise des images très expressives pour faire passer ses messages. Auteur très prolifique, Gérard De Villiers sortait un nouveau tome de SAS, tous les 3 mois, à l'aide de sa vieille machine à écrire
Aujourd’hui, Malko est triste, Malko est orphelin. Celui qui l’ fait voyager de Vienne à Washington en passant par Ciudad Juarez, Kaboul, Kingston , Bamako, Benghazi, le Vatican, Oman, Tokyo, Cuba, Brazzaville, Abu Dhabi, Tblissi, Nouakchott, Hong-Kong, Istanbul…est mort. En héritage, il nous aura laissé 200 exemplaires de SAS ainsi que d’autres publications inédites. Rendons hommage à l’artiste mais aussi à l’homme.
PS : J’étais en train de lire « SAS 196 : Le Beau Danube Rouge » quand j’ai appris sa mort.